Pour un accueil inclusif
Publié le 4 Mai 2020
Dans toute Église, même de faible effectif, il y a des groupes, des sous-groupes, des majorités et des minorités plus ou moins effectives suivant les lieux, le contexte économique, culturel, social… Dans l’inclusivité, il y a l’idée que tout le monde doit se décentrer pour qu’il n’y ait plus de centre et de périphéries.
Jusqu'où une Église, avec ses propres composantes qui peuvent avoir des convictions opposées, est-elle capable de mettre en œuvre le commandement d'amour tel que le Christ nous le propose ? Certaines minorités valent-elles plus que d’autres ? La présence des uns peut-elle devenir une cause de l’absence ou de l’invisibilité des autres ? Comment être inclusif sans être exclusif ?
Et quel est l’enjeu ? On pourrait dire qu’au niveau de la visibilité, c’est l’unité de l’Église qui est en jeu ainsi que la cohérence de son témoignage, mais en réalité c’est beaucoup plus encore : l’enjeu ici concerne notre être chrétien, notre foi, notre capacité de communion et tout autant notre capacité à nous convertir.
Ci-dessous une fiche pour aider chaque communauté chrétienne à inventer ses réponses et pourquoi pas à les inscrire dans une charte :
Fiche pratique "Pour un accueil inclusif dans nos Églises"
Parce que l'accueil inclusif concerne entre autre les personnes homosexuelles, voici trois textes de réflexions et de convictions :
Les arguments souvent utilisés par des milieux chrétiens pour justifier leurs positions sur l’homosexualité veulent reposer sur la Bible. Ainsi, une meilleure connaissance de la Bible et de certains de ses passages permet de pouvoir répondre au mieux à ce type d’arguments.
Sur le débat concernant l'ouverture du mariage civil français aux couples de même sexe.